Quand une collègue débarque dans notre cabinet (ou en salariat), on ne prend pas toujours le temps de bien l’accueillir, pourtant la première impression a un vrai poids dans la manière dont la suite est perçue (C’est un biais cognitif qui s’appelle l’effet de Halo).

Des petites choses qui font toute la différence

Pas besoin d’en faire trop ni que tout soit parfait. L’essentiel, c’est l’intention et quelques gestes simples qui peuvent vraiment faire la différence. Voici donc quelques idées pour accueillir une nouvelle collègue dans les meilleures conditions — à adapter selon ta personnalité, ton temps et tes envies.

Être présente à son arrivée, le premier jour

Rien de plus désagréable que d’arriver sur son nouveau lieu de travail et de ne pas être symboliquement accueillie. Oui, si tu commences à 9h et que ta collègue commence à 8, ça peut être sympa de venir à 8h pour l’accueillir. Un petit mot sur son bureau marche aussi !

Prévoir une petite attention

Ramener des croissants (ou l’inviter au restaurant sur la pause de midi) fait toujours son petit effet.

Lui faire VRAIMENT de la place dans tes placards (si tu partgaes son bureau)

Non… pas l’étagère du bas sur les 6 étagères de ton placard, vraiment 50/50 ! Idem pour la salle de repos ou la cuisine partagée.

Lui faire faire un petit tour du propriétaire

Ça évite qu’elle cherche pendant trois jours l’aspirateur, la réserve de PQ ou le classeur du matériel de bilan. 

Clarifier les règles sur le partage de matériel et la liste d’attente

Ça évite les quiproquos du style « T’as vu, elle a pris un patient neuro alors que c’était moi qui devais le prendre ! »

Faire le point sur les dépenses communes du cabinet

L’argent peut être un vrai sujet de discorde. Autant être claire dès le début pour éviter les petits conflits inutiles.

Prévoir un petit temps de bilan

À la fin de la semaine ou d’une période définie, lui proposer un moment pour poser ses questions, ses doutes, ou ajuster certains points.

En salariat : lui partager les codes implicites

Si c’est du salariat, n’hésite pas à lui raconter un peu les modes de fonctionnement implicites – que tu sois en accord avec ou non. Par exemple : pendant les réunions, c’est la chef du service qui parle en premier, puis généralement les psychologues, enfin les orthophonistes.

Bonus : doit-on forcément bien s’entendre avec une (nouvelle) collègue ?

J’ai envie de dire : bien sûr que non ! 

Évidemment, partager la même profession (voire la même passion) peut créer un vrai lien… mais il y a parfois bien d’autres choses qui se jouent. Et c’est ok.

Une relation pro, c’est déjà top

Oui, on aimerait toutes que nos associées, collaboratrices ou remplaçantes soient l’équivalent de très bonnes amies, mais parfois ce sera juste une collègue sympa — ou une presque étrangère. Et ce n’est pas grave pour autant.

💡 On peut tout à fait construire une entente cordiale, durable et respectueuse sans forcément « copiner » (même si on a à peu près le même âge, le même nombre d’enfants, les mêmes préoccupations de vie…). Parfois, c’est même plus simple comme ça. Parce que quand les questions d’argent s’invitent (paiement du loyer, charges, courses pour les parties communes…), les amitiés peuvent en pâtir.

Et si tu te sens un peu seule…

N’hésite pas à fédérer des rencontres avec des collègues que tu apprécies, et qui sont dans les villes ou villages autour du tien. Lorsque j’étais en libéral, je participais à des rencontres de ce type régulièrement et c’était un vrai moment de plaisir, de rigolade et de partage.

Organise-toi pour mieux respirer !

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Pour continuer la réflexion : Le livret professionnel de la FNO (qui aborde (entre autres) les thématiques de la collaboration et du remplacement en libéral.