Trouver le bon moment pour annoncer son départ
Le timing, c’est un peu le nerf de la guerre. Trop tôt ? Les patients risquent de filer avant ton départ et ton planning (donc ton revenu) va fondre comme neige au soleil. Trop tard ? Ils pourraient se retrouver sans solution et ce n’est pas top niveau éthique.
L’idéal, c’est de trouver le juste milieu, pour respecter tes besoins et ceux de tes patients:
- Analyser la situation locale : Y a-t-il d’autres orthos dispo dans le coin ? Si oui, tu peux attendre un peu avant d’annoncer ton départ. Si non, mieux vaut laisser du temps aux patients pour chercher une solution.
- Tenir compte de ton planning : Si tu as beaucoup de séances en cours, mieux vaut anticiper pour organiser la transition en douceur.
- Prévoir les réactions : Dans un petit village, l’annonce peut faire l’effet d’une bombe. Il faudra rassurer et accompagner.
Comment bien préparer ton annonce ?
1. Tu n’as pas à te justifier
Peu importe la raison de ton départ (suivre ton conjoint, te rapprocher de ta famille, changer d’air…), tu n’as pas à te sentir obligée de te justifier. C’est TA décision et elle est légitime. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise raison de partir.
2. Laisser de la place aux émotions
C’est normal que tes patients (et leurs parents) soient un peu déçus. Le changement, ce n’est jamais évident. C’est toujours plus confortable de poursuivre le soin avec une personne que l’on connaît. Tu peux les rassurer en leur montrant que tu comprends leur ressenti :
👉 « Je comprends votre déception, Mme Martin. Sachez que je vais faire tout mon possible pour que mon départ se passe au mieux pour vous. »
3. Anticiper les solutions
Avant de faire ton annonce, prends le temps de contacter les orthos du coin pour voir qui a de la place. Si tu arrives à tout organiser en amont, c’est un vrai plus ! L’annonce de ton départ n’aura pas le même effet.
Si les places sont rares, mieux vaut prévenir les patients assez tôt pour qu’ils puissent chercher une alternative. Si tes collègues sont prévenus à l’avance, ils pourront faciliter la continuité des soins de tes patients en privilégiant leur prise en charge plutôt que d’intégrer de nouveaux patients à leur liste d’attente.
4. Rassurer et accompagner
5. Prioriser en cas de places limitées
Si une collègue ne peut accueillir que quelques patients, tu peux définir des critères objectifs pour faire les choses de manière équitable (ex. : gravité du trouble, urgence de la prise en charge, implication des parents, etc.).
On résume !
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Pour continuer la réflexion : Comment organiser le déménagement de mon activité libérale ? à retrouver chez Indy