On a tous connu ce moment un peu inconfortable où un patient se lance dans une longue tirade à la fin de sa séance… et que minute après minute, tu vois ton retard s’accumuler. ⏱️ Il y a probablement un juste milieu entre refuser toute discussion dans la salle d’attente et prendre 10 min à chaque patient. Mais tu sais aussi que la fluidité de ta journée dépend de ta capacité à poser un cadre clair et respectueux. Alors, comment gérer un patient bavard et couper court à une discussion sans culpabiliser ?
Il parle, tu écoutes…
Il parle, tu écoutes… Et petit à petit, tu sens les minutes s’échapper ⏰. Pas simple de couper un patient sans avoir peur « d’abîmer » la relation. Encore moins quand ce qu’il dit semble important pour lui. Mais toi aussi, tu as un cadre, des horaires à tenir, des patients qui s’enchaînent. Et parfois, une pause bien méritée que tu vois filer. Tu ne veux pas devenir rigide ou chronométrer tes échanges. Mais tu ne veux plus non plus finir chaque journée en apnée.
4 phrases pour gérer un patient bavard... sans créer de malaise !
Phrase 1 : Proposer un temps dédié pour mieux gérer la discussion
« Madame Martin, je vois que vous avez beaucoup de choses à me partager sur votre fils. Je vous propose qu’on bloque 10 minutes au début de la prochaine séance, qu’en pensez-vous ? »
Phrase 2 : Expliquer l'impact du retard sur le planning
« Madame Martin, je sais que vous m’avez dit que ça prendrait seulement quelques minutes ce que vous aviez à me raconter. Malheureusement, quelques minutes par-ci, quelques minutes par-là, et me voilà à accumuler du retard sur mes prochaines consultations. Je vous propose qu’on en discute plutôt la semaine prochaine. »
Phrase 3 : Reconnaitre l'inquiétude et proposer un temps de qualité
« Madame Martin, je vous sens inquiète concernant votre fils et je pense que ça nécessiterait qu’on prenne un temps de qualité ensemble pour en parler, en dehors d’un entre-deux portes pressé. La semaine prochaine, vous êtes disponible ? »
Phrase 4 : Rediriger la discussion sans culpabiliser
« Je sais, Madame Martin, que vous appréciez qu’on fasse le point sur ce qu’on a fait avec votre fils pendant la séance. Cependant, ce temps de bilan doit être réalisé sur le temps de la séance de votre fils. Comme vous n’étiez pas là tout à l’heure, j’ai fait rentrer le prochain patient qui m’attend déjà au bureau. Vous m’excuserez donc, mais je dois démarrer la séance avec ce patient. »
Une petite phrase peut faire la différence
Parfois, ce sont les toutes petites phrases qui peuvent changer le ton d’une séance ! Tu peux adapter ces formulations selon ta personnalité, ton humeur du jour, ou même selon le patient que tu as en face de toi.
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Pour continuer la réflexion : Quel cadre proposer aux patients qui dérapent ? (Powa Project)