Ces petites voix intérieures qui entretiennent des croyances limitantes, on les connaît bien, surtout dans une profession aussi exigeante que la nôtre. Si tu es orthophoniste, tu as sûrement déjà entendu ces idées reçues, et peut-être même que tu t’es laissée piéger par certaines d’entre elles. Aujourd’hui, on va parler de cinq croyances limitantes qui freinent ton épanouissement professionnel… et comment les contourner !
1. Si je suis une ortho « généraliste », je dois accepter toutes les pathologies
2. Je suis obligée d’ouvrir des créneaux tardifs pour les familles
💥 Non, tu n’es pas une super-héroïne de l’emploi du temps !
Si tu es une orthophoniste libérale, tu es la boss de ton emploi du temps. Et ça, c’est super important ! Les parents ont peut-être des horaires de travail tardifs, mais cela ne doit pas impacter ta qualité de vie. Chacun fait des choix, et si les familles sont conscientes de l’importance du suivi, elles trouveront des solutions. Pourquoi ne pas leur proposer d’autres options ? Ils peuvent organiser une garde avec un proche (papi, mamie ou une voisine), ré-arranger leurs horaires de travail…
3. Je suis obligée de travailler avec des enfants
💥 La liberté d’être une ortho libérale !
Dans un cabinet libéral, tu es libre de choisir tes spécialités ! Et non, tu n’es pas obligée de travailler avec des enfants si tu n’en as pas envie. Si le contact avec les plus jeunes n’est pas ta tasse de thé, pourquoi te forcer ?
Ce qui compte, c’est que tu sois passionnée par ce que tu fais et que tu t’épanouisses dans ton métier. Il existe de nombreuses autres spécialisations en orthophonie : adultes, personnes âgées, troubles du langage, rééducation vocale… À toi de choisir ce qui te plaît vraiment !
4. Je suis obligée de travailler le mercredi (pour les enfants)
💥 Le mythe du mercredi scolaire
C’est vrai que le mercredi, c’est un jour privilégié pour la prise en charge des enfants, mais il ne faut pas oublier que tout dépend de la pathologie que tu traites.
Certains troubles peuvent très bien être suivis à d’autres moments de la semaine, en fonction de tes disponibilités et des besoins des familles. L’idée est de ne pas se mettre la pression pour coller à des horaires « standard » et de garder une organisation qui respecte ta vie perso.
5. Si je veux échanger avec d’autres pros, je dois forcément travailler en maison de santé
💥 Les échanges pluridisciplinaires, c’est possible ailleurs !
Les maisons de santé sont un excellent moyen de rencontrer d’autres professionnels, c’est vrai. Mais l’échange pluridisciplinaire ne se limite pas à ce cadre-là. Il existe plein d’autres moyens d’échanger et de collaborer avec des médecins, des psychologues ou des kinés aussi proactifs que toi à ce sujet, par exemple. Tout est une question de réseau et d’initiative ! Ces perles rares peuvent tout à fait se trouver dans un autre cabinet (parfois tout près de toi).
Et toi, quelles sont les croyances limitantes que tu entretiens ?
Est-ce que d’autres croyances limitantes te viennent en tête ? Quelles sont celles qui te freinent dans ta pratique ? Si tu as l’impression que ces croyances limitantes t’empêchent de t’épanouir pleinement dans ton métier, prends un peu de recul et pose les bonnes bases pour ton avenir professionnel.
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Pour continuer la réflexion : Mal-être chez les orthophonistes, comment s’en sortir ? (Powa Project)