Plus de 97 % d’orthophonistes sont des femmes… et pourtant, le sujet des fluctuations hormonales (et de leur impact sur la pratique) n’est jamais abordé nul part 😱  Parce que oui, ton énergie en tant qu’orthophoniste varie en fonction de ton cycle menstruel. Et selon les personnes, ces variations seront plus ou moins marquées, plus ou moins tranchées. Voici quelques exemples concrets pour illustrer cet impact.

Début des règles : zéro énergie en stock

Ton patient veut annuler le bilan de 16h ? Oh c’est (pas) dommage… ! Tu vois ce genre de moment où juste l’idée de rappeler un patient pour lui proposer un nouveau créneau te paraît insurmontable ? Fatigue, douleurs, hypersensibilité… Cette phase peut vraiment te donner envie de rester sous la couette avec une bouillotte plutôt que d’enchaîner les séances.

Phase folliculaire : énergie et motivation

Tu sens un regain d’énergie ? C’est peut-être le moment où tu te dis : « Tiens, si je me mettais à jour de mes CRBO ? » Tu pourrais avoir envie de lancer de nouveaux projets, t’inscrire à une formation, ou même te surprendre à être particulièrement patiente avec les patients. 

Phase d’ovulation : efficacité maximale

Pendant cette phase, tu es peut-être à ton top. Motivée, centrée, efficace. Tu sens que tu peux gérer les séances, les imprévus, les discussions de fin de séance avec le papa de Gabin… et tout ça avec le sourire. C’est une période qui peut vraiment booster ta confiance pro.

Phase lutéale : l’envie de tout envoyer valser

La phase lutéale peut correspondre à une perte d’énergie associée parfois à un syndrome prémenstruel plus ou moins carabiné. L’humeur peut être affectée plus ou moins profondément avec des remises en question, moins de patience. Dans ton quotidien, ça peut créer de l’impatience avec des patients un peu difficiles à gérer en séance ou face à des absences / retards. Si tu doutes déjà de ton avenir dans l’orthophonie, cette phase peut accentuer tes remises en question. 🪫

En t’observant attentivement…

Quand on est orthophoniste, on oublie souvent que notre propre cycle menstruel a un impact sur notre façon d’exercer. Si tu prends le temps de t’observer attentivement, tu devrais réussir à mieux connaître tes fluctuations d’énergie et à adapter ton quotidien (dans la limite du faisable).

Pas question ici de tout chambouler, mais peut-être simplement de poser un regard plus doux et plus conscient sur ta façon de travailler… en lien avec ton cycle.

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Pour continuer la réflexion : Votre cerveau change au cours du cycle menstruel (National Geographic)